Titre : | Si même les arbres meurent |
Auteurs : | Jeanne Benameur, Auteur |
Type de document : | texte imprimé |
Editeur : | Thierry Magnier, 2000 |
ISBN/ISSN : | 978-2-84420-086-0 |
Format : | 111 p. ; 21 cm |
Résumé : |
Seuls dans un couloir d'hôpital, Céline et Mathieu attendent. Leur père est dans le coma, entre la vie et la mort. Leur mère est toute entière à sa douleur. Spectateurs impuissants, les deux enfants complices s'inventent un univers à leur démesure, un monde imaginaire dans lequel leur père est un héros plus fort que la mort... L'issue de ces insupportables jours d'attente leur apprendra que seul l'amour ne meurt pas.
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Note de contenu : |
Description des perceptions, des sentiments des personnages tellement vrais. On aborde l'idée de la perte de l'être cher, l'absence. Roman fort.
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Nature du document : | fiction |
Genre : | roman |
Thème de fiction : | famille/mort/séparation |
Exemplaires (1)
Cote | Section | Support | Localisation | Code-barres | Disponibilité |
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R BEN | fiction | livre Fiction | CDI | 000019 | Disponible |
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Le 25/02/2014
Le livre intitulé « Si même les arbres meurent » écrit par Jeanne Benameur m'a beaucoup touchée. L'histoire se déroule pour la majeure partie dans un hôpital. Une mère et ses deux enfants accompagnent le patient, mari et père de cette famille. Après un drame, il tombe dans le coma et n'ouvrira plus jamais les yeux jusqu'à la mort. Comment la famille va-t-elle faire pour traverser cette douloureuse épreuve ? J'ai aimé ce livre pour plusieurs raisons, je vais pour en développer quelques unes.
D'une part le personnage de la mère me laisse admirative par son courage et sa force. Malgré la situation difficile, elle a su garder la tête haute et protéger ses enfants tout au long de l'histoire. Grâce à son amie infirmière Paula, elle trouvera le soutien, le réconfort et l'écoute dont elle a besoin.
D'autre part les enfants s'inventent un monde imaginaire pour s'évader et vivre moins douloureusement la dure réalité. J'ai beaucoup aimé cette manière de supporter du début jusqu'à la fin de l'histoire cette souffrance. Leur imagination agit tel un pansement. Cette complicité entre frère et s?ur, que ce soient par les gestes, les paroles, est magique. On ressent qu'ils sont liés, je dirais même soudés.
De plus, le balayeur rencontré au sous-sol joue un rôle intermédiaire pour les enfants. Il éveille à la spiritualité, à une certaine sensibilité et une présence pour les aider à aller mieux et les surprendre. L'homme aidera Mathieu à interpréter d'une autre manière le départ de son père. Même s'il disparaît et qu'il ne sera plus présent, l'amour lui sera là et régnera pour toujours .
Par ailleurs, la focalisation omnisciente nous permet de découvrir les personnages, et de nous mettre à leur place. On apprend à les connaître tout au long de l'histoire. Les figures de style enrichissent la description et amènent la réflexion. Elles apportent plus de détails, on s'imaginerait dans les pièces, les scènes, et on s'identifierait aux personnages.
Pour conclure, cette fin tragique m'a laissée perplexe face à ce choc émotionnel et aux différentes des héros de ce roman. Très belle histoire qui amène à réfléchir...
D'une part le personnage de la mère me laisse admirative par son courage et sa force. Malgré la situation difficile, elle a su garder la tête haute et protéger ses enfants tout au long de l'histoire. Grâce à son amie infirmière Paula, elle trouvera le soutien, le réconfort et l'écoute dont elle a besoin.
D'autre part les enfants s'inventent un monde imaginaire pour s'évader et vivre moins douloureusement la dure réalité. J'ai beaucoup aimé cette manière de supporter du début jusqu'à la fin de l'histoire cette souffrance. Leur imagination agit tel un pansement. Cette complicité entre frère et s?ur, que ce soient par les gestes, les paroles, est magique. On ressent qu'ils sont liés, je dirais même soudés.
De plus, le balayeur rencontré au sous-sol joue un rôle intermédiaire pour les enfants. Il éveille à la spiritualité, à une certaine sensibilité et une présence pour les aider à aller mieux et les surprendre. L'homme aidera Mathieu à interpréter d'une autre manière le départ de son père. Même s'il disparaît et qu'il ne sera plus présent, l'amour lui sera là et régnera pour toujours .
Par ailleurs, la focalisation omnisciente nous permet de découvrir les personnages, et de nous mettre à leur place. On apprend à les connaître tout au long de l'histoire. Les figures de style enrichissent la description et amènent la réflexion. Elles apportent plus de détails, on s'imaginerait dans les pièces, les scènes, et on s'identifierait aux personnages.
Pour conclure, cette fin tragique m'a laissée perplexe face à ce choc émotionnel et aux différentes des héros de ce roman. Très belle histoire qui amène à réfléchir...